vendredi 21 octobre 2011

Interview de Plume Imag'in Air


Plume Imag'in Air





Chenille Lecter : Bonjour Mystica R.B. Merci de répondre à nos questions. Peux-tu commencer par te présenter ?
Rachel Berthelot : Bonjour Chenille Lecter ! N’étant pas très douée pour les présentations, je vais abréger mes souffrances... Je me nomme Rachel B., j’ai 20 ans et suis originaire d’un petit village Alsacien, dans l’Est de la France.

C.L. : Comment as-tu connu Plume Imag’in Air ? Que penses-tu de ce genre d'initiative ? Penses-tu que cela t'aidera dans tes projets futurs ?
R.B. : J’ai eu vent de l’existence de Plume Imag’in Air via vos gazouillis sur Twitter ! Cette idée d’aider les auteurs me parait plus que louable, bien sûr... Il me semble que pour progresser, deux choses sont essentielles : la pratique et les avis extérieurs.
L’intérêt que j’y vois est également la diversité des opinions. La subjectivité s’empare de nous automatiquement lors d’une lecture ; on aime ou on n’aime pas, pour plusieurs raisons (style, genre, etc.). Si nous présentons toujours nos textes à la même personne, il se peut très bien qu’elle conserve le même point de vue -satisfait ou non- et c’est un frein au progrès. Il y aura toujours des disparités, mais à mon sens, elles valent mieux qu’un seul avis unanime !

C.L. : Parle-nous de tes écrits maintenant. Comment t'es venue cette envie d'écrire un récit, une Saga qui plus est ?
R.B. : Je suis « habitée » par cette envie et ce besoin d’écrire depuis six ans, et malheureusement avec plus ou moins de temps pour le faire.
Pour L’éclosion d’une Mystica en particulier, qui sera le premier tome, il se trouve que le début de l’histoire me travaillait depuis un moment... Et comme un récit qui me trotte dans la tête ne me laisse de répit que lorsque je l’ai écrit, j’ai créé Beth et son entourage assez rapidement. Seulement, une idée en entrainant une autre, la petite graine d’inspiration a vite germé, et je me suis retrouvée au milieu d’un univers que nous ne connaissons qu’à moitié. Avoir une imagination fertile n’est pas facile tous les jours !

C.L. : De quoi parle ta Saga ? Quel thème souhaitais-tu aborder ? Pourquoi ?
R.B. : Mh, que dire sans gâcher le suspens ? Il s’agira, dans chacun des tomes, de mettre en lumière deux personnages qui seront le centre de l’intrigue. Les histoires oscilleront entre le fantasy et le fantastique, partout dans le monde, et peut-être à différentes époques.
Comme l’indique le titre de la Saga, Les neuf Gardiennes des Arts, je souhaite parler en particulier des arts. Pourquoi ? Parce que j’y suis sensible, et que la diversité d’un panel de neuf spécialités satisfera sans doute ma curiosité !

C.L. : Quelles ont été tes influences ? De quoi t'inspires-tu ?
R.B. : Je suis influencée par beaucoup de mes lectures, qui paradoxalement sont moins nombreuses lorsque je suis dans ma période « écriture »... Pour n’en citer qu’une, J.K. Rowling et sa Saga Harry Potter, qui ont bercé mon adolescence !
Il est plus difficile de parler de mon inspiration : elle vient d’évènements que j’ai vécus ou non, d’anecdotes de mes proches, de souvenirs... Mais la plupart du temps, je note « ce qui me vient » et laisse la trame se tisser plus ou moins seule.

C.L. : As-tu pour idée de faire publier ta Saga ? Dans combien de temps ?
R.B. : Si l’occasion se présente, assurément ! Dès que je serais en mesure de présenter un tapuscrit qui me conviendra à un éditeur, je le ferais.

C.L. : Que penses-tu de ces jeunes auteurs (moins de 25 ans) qui arrivent à publier ? N'est-ce pas un peu jeune ? Ont-ils le recul nécessaire pour apprécier leur écriture et la maturité de leur texte ?
R.B. : A mon avis, l’âge n’est pas un bon critère. Certains ont leur Baccalauréat à 13 ans, d’autres à 75 ans ! Il n’y a pas d’âge requis pour publier, et pour cause. Le recul vient avec l’expérience, et la maturité dépend de notre parcours. Il y a bien le « piège » de l’auto-édition : je parle de piège parce que le texte n’a pas été soumis à un comité de lecture, et donc, on ignore « ce qu’il vaut ». Mais cette démarche est peu utilisée par les jeunes me semble-t-il, puisqu’il faut des moyens financiers et que la société actuelle ne s’y prête pas.
Si des jeunes auteurs arrivent à publier, tant mieux, c’est que la relève est assurée !

C.L. : As-tu d'autres projets ? Lesquels ?
R.B. : Des projets précis, pas vraiment. J’écris toujours des textes plus courts car j’aime varier les plaisirs, mais c’est selon l’envie et l’inspiration.
J’ai déjà participé à un appel à textes, je fais du Role Play (jeu de rôle) sur forum et en privé, et m’essaie aux nouvelles depuis peu. Pourquoi pas un recueil de textes bientôt ? A voir.

C.L. : Autre chose à dire ?
R.B. : Mh... Non, si ce n’est merci pour cette interview, et longue vie au forum et à Chenille Lecter !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire